Ephéméride terroriste du 18 juillet

18 juillet 1980, tentative d'assassinat du premier ministre du Chah d'Iran Shapour Bakhtiar à son domicile par les Gardiens de la révolution islamique. L'instigateur de ce crime est Anis Naccache, trente-deux ans, libanais pro-iranien converti au chiisme (deux policiers tués, un civil tué).

 18 juillet 1994, attaque à la voiture piégée perpétrée dans la capitale argentine visant un bâtiment abritant plusieurs associations juives, dont l'Association mutuelle israélite argentine (AMIA). Avec un bilan de 84 morts et 230 blessés, c'est l'attentat le plus meurtrier de l'histoire du pays, mais il n'a jamais été revendiqué. En 2006, le nouveau procureur chargé du dossier, Alberto Nisman, accuse formellement le gouvernement iranien d'être le commanditaire de l'attentat, et le Hezbollah d'en être l'auteur. Selon lui, l'Argentine aurait été visée à la suite de sa décision de suspendre son transfert de technologies nucléaires vers l'Iran. Un mandat d'arrêt international est alors réclamé à l'encontre de plusieurs hauts responsables iraniens, dont l’ancien président Hachemi Rafsandjani.

 18 juillet 2006, en Irak, un attentat anti-shiite à la voiture piégée à Koufa fait 53 morts et 103 blessés.

 18 juillet 2010, double attentat-suicide attribué à Al Qaïda en Irak contre les Sahwa, une milice sunnite pro-gouvernementale. Le premier vise une base militaire de Radwaniya, une localité à majorité sunnite à 25 kilomètres à l'ouest de Bagdad, et tue 43 personnes et en blesse 40. Le deuxième a lieu à Qaïm, à 340 km à l'ouest de Bagdad, près de la frontière syrienne. Deux miliciens sahwa et un policier ont péri, et six personnes ont été blessées, dont deux policiers.

 18 juillet 2011, attaque de Hotan en Chine. Un groupe de 18 jeunes hommes ouïghours qui s'opposaient à la campagne locale du gouvernement contre le port du voile intégral commet une série d'attentats à la bombe et d'attaques au couteau. Le groupe occupe ensuite un poste de police sur Nuerbage Street, tue deux agents de sécurité et fait huit otages. Les assaillants ont crié des slogans religieux, comprenant ceux associés au djihadisme (4 morts, 4 blessés).

 18 juillet 2012, en Bulgarie, attentat-suicide du Hezbollah à Bourgas contre un car de touristes israéliens (6 morts et 32 blessés).

 18 juillet 2012, attentat de Damas revendiqué par le groupe salafiste Liwa al-Islam ; une bombe tue cinq des plus hauts responsables du gouvernement dans les locaux extrêmement protégés du siège de la sécurité nationale, dans le quartier damascène de Rawda. À la mi-août, un nouvel attentat est commis dans le centre de Damas, sur un parking de l'état-major de l'armée, faisant cinq blessés.

 18 juillet 2015, attentat-suicide à la voiture piégée en Irak faisant au moins 90 morts, revendiqué par l’EI, à Khan Bani Saad, une ville majoritairement chiite à 20 km au nord de Bagdad, la veille de l’Aïd el-Fitr. L'EI revendique l'attaque.

 18 juillet 2016, une série d'attentats a lieu à Al Moukalla et à Dhale au Yémen. Revendiqués par Al-Qaïda dans la péninsule arabique, ces attentats font onze morts.

 18 juillet 2016, attentat en Allemagne à bord d'un train régional assurant une liaison entre les villes de Treuchtlingen et Wurtzbourg en Bavière. Un migrant afghan de 17 ans agresse des passagers avec une hache et un couteau en criant "Allahu akbar", faisant 4 blessés graves et 1 blessé léger avant d'être abattu par la police. Un drapeau de l'État Islamique est retrouvé dans la chambre du jeune homme dans la maison de sa famille d'accueil, et l'organisation revendique l'attaque le 19 juillet.