Ephéméride terroriste du 19 février

19 février 1589, lynchage de Philothée d'Athènes dans son couvent par des mercenaires ottomans.


19 février 2013, une famille française est enlevée au parc national de Waza dans le nord du Cameroun ; elle est ensuite conduite au Nigeria. Les otages sont Tanguy Moulin-Fournier, 40 ans, cadre de GDF Suez, son épouse Albane, 40 ans, leurs quatre fils âgés de 5 à 12 ans, et Cyril, le frère de Tanguy. L'enlèvement est revendiqué dans une vidéo publiée le 25 février par Boko Haram ; c'est la première fois que ce groupe armé revendique une prise d'otages. Les islamistes réclament la libération de combattants, de femmes et d'enfants détenus par le Nigeria et le Cameroun. Le 21 mars, une seconde vidéo est rendue publique par Boko Haram. Les négociations sont menées essentiellement par le gouvernement camerounais. La famille est libérée le 19 avril 2013, lors d'un échange de prisonniers, 10 ou 12 personnes auraient été relâchées en contrepartie.


19 février 2014, 98 habitants sont tués lors d'un raid de Boko Haram sur la ville de Bama au Nigeria.


19 février 2016, un double attentat-suicide mené par deux jeunes filles fait 24 morts et 115 blessés sur un marché à Mémé, dans le nord du Cameroun. L'attentat n'a pas été revendiqué, mais les autorités soupçonnent Boko Haram.


19 février 2017, une attaque terroriste ayant eu lieu lors du marché d'Abagedo, dans le district de Dharkenley, à l'est de la capitale somalienne. Une voiture piégée a explosé, faisant 39 morts et 27 blessés. Bien que l'attaque ne soit pas revendiquée, tout porte à croire que la branche d'Al-Qaïda, le Harakat al-Chabab al-Moudjahidin, en est à l'origine, que ce soit par le procédé mais aussi par sa menace d'une « guerre sans merci » lancée au président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed quelques heures plus tôt.


19 février 2018, les djihadistes de Boko Haram attaquent le village de Dapchi, dans l'État nigérian de Yobe. Au terme de ce raid, 111 ou 112 étudiantes d'un internat sont portées disparues. En août 2018, Mamman Nour, le numéro 2 de l'organisation, aurait été exécuté par d'autres membres de l'État Islamique en Afrique de l'Ouest selon des médias nigérians. Incarnant la tendance la moins radicale du groupe, il aurait été accusé par les plus extrémistes d'avoir libéré les jeunes filles enlevées à Dapchi sans obtenir de rançon ou bien de l'avoir détournée