Ephéméride terroriste du 6 juin

6 juin 2009, deux chefs religieux talibans du Pakistan, Mohammad Alam et Amir Izzat Khan, tous deux arrêtés le 4 juin, sont tués au cours d'une embuscade survenue lors de leur transfert à Peshawar. Alam était un proche de Sufi Muhammad, le fondateur du Tehrik-e-Nifaz-e-Shariat-e-Mohammadi.

 6 juin 2013, des hommes armés d'Al-Quaïda attaquent un bus dans la province d'Al-Anbar, tuant 13 policiers et 5 civils irakiens.

 6 juin 2015, au Nigéria, attaque de Yola quelques heures seulement après un attentat-suicide à un point de contrôle militaire près d'une caserne.

 6 juin 2016, en Jordanie, 5 agents des renseignements meurent dans une attaque au nord d'Amman. La Jordanie, qui héberge plus de 600.000 réfugiés syriens et participe depuis l'automne 2014 à la coalition contre l'organisation État islamique (EI), a jusqu'à présent été relativement épargnée par la contagion terroriste. Mais les autorités s'inquiètent de l'attrait croissant exercé par Daech sur les milliers d'adeptes du salafisme djihadiste que compte le pays. Selon le Centre d'études stratégiques d'Amman, plus de 2000 Jordaniens seraient partis se battre en Syrie depuis le début de la guerre civile et environ 400 y auraient péri.

 6 juin 2017, un homme attaque avec un marteau un policier et le blesse légèrement devant la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les policiers répliquent et le blessent. L'assaillant, Farid Ikken, un Algérien de quarante ans, ancien journaliste disposant d'un visa étudiant, se déclare « soldat du califat ».