Ephéméride terroriste du 9 décembre

 9 décembre 2005, à Amman en Jordanie, trois attentats-suicides contre trois hôtels font 63 morts et plus de 350 blessés. Ceux-ci sont revendiqués par Al-Qaida en Irak.

 9 décembre 2014, au Pakistan, une décision du gouvernement du Pendjab interdit de publication la minorité religieuse Ahhmadi. Au mois d'avril quatre ahmadis avaient été arrêtés par la police à Lahor pour avoir distribué le magazine ahmadi Al-Fazal ; une plainte pour blasphème avait été déposée contre eux, et l’affaire avait été portée devant un juge d’un tribunal antiterroriste. Un an plus tôt des policiers, accompagnés par une foule de plusieurs centaines de manifestants anti-ahmadis, avaient fait irruption dans un local ahmadi à Gulshan-e-Ravi, toujours dans le Pendjab, et arrêté sept personnes, ainsi qu’une femme et son enfant de dix ans, pour détention de « matériel blasphématoire ». Les sept hommes arrêtés avaient été placés en détention, puis un résident du quartier avait porté plainte contre eux.

 9 décembre 2015, des islamistes font exploser l'église catholique de l'Immaculée Conception à Aden au Yémen.

 9 décembre 2016, 56 personnes sont tuées et 57 blessées dans un double attentat-suicide à Madagali au Nigéria, imputé à Boko Haram.

 9 décembre 2017, suite à l'annonce du transfert de l'ambassade américaine en Israël à Jérusalem, une vingtaine de personnes masquées attaque la synagogue de Göteborg en Suède à coups de cocktails molotovs. 20 à 30 juifs parviennent à s'enfuir du centre communautaire adjacent. 3 des assaillants seront arrêtés. Le même jour une manifestation à Stockholm voit le speaker au haut-parleur traiter des juifs des "singes et porcs" et en appeller aux martyrs.

 9 décembre 2018, Salih Omar Barghouti tire une rafale d'arme automatique sur un abri de bus près de la colonie israélienne d'Ofra en Cisjordanie. 7 personnes sont blessées, dont une femme enceinte. L'enfant ne survivra pas.