Beaucoup de musulmans croient à tore que l'affranchissement des esclaves était une sorte d'abrogation. Cela est parfaitement faux.
On appel cette libération la « kaffara » qui est un genre de punition ou de rachat si on commet un péché qu’on n’a pas pu éviter.
Donc, cet affranchissement est conditionné et ne concerne que des cas très particuliers… des cas, qu’un musulman peut très bien NE JAMAIS rencontrer durant toute sa vie, par exemple le fait de
tuer un musulman par erreur.
De plus, l’islam en donne toujours des alternatives, du genre donner à manger à des pauvres ou encore jeûner quelques jours, etc.
La moukataba est un contrat que peuvent signer un maitre et son esclave pour que ce dernier soit libéré.
Ce que les musulmans « oublient » de dire quand ils mentionnent cet argument, c’est que cette libération est loin d’être gratuite et que ce contrat nécessite certaines conditions qui peuvent
permettre au maitre de ne JAMAIS affranchir son esclave.
Voyons le verset qui parle de la mukataba dans le coran :
« Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d'affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux; et donnez-leur des biens de Dieu qu'Il vous a accordés. »
Donc, primo, le montant d’argent qui doit être payé par l’esclave n’a pas été mentionné dans le verset. En effet, ce montant doit être déterminé par le maître, ce qui permet à ce dernier de
désigner un montant que son esclave ne sera pas en mesure de payer… d’autant plus que, comme on le sait, un maitre n’a pas à rémunérer son esclave, ce qui veut dire que ce dernier peut même ne
jamais posséder le moindre centime si son maitre est avaricieux.
Secundo, le coran demande aux maitres de ne conclure un tel contrat que s’ils reconnaissent du bien en leurs esclaves… En d’autres termes, Allah donne au maitre le droit de jouer le rôle d’un
dieu auprès de son esclave et de le juger lui-même.