J’ai volé une pomme, oui, mais toi tu as volé une poire. En plus, elle était plus grosse que la pomme !

Nous débattions des tueries de Charlie Hebdo, ils l’on justifié en détournant le sujet sur Hitler, Hiroshima, le chômage, les sionistes. 

On parlait du verset 4.34 qui autorise le mari à battre sa femme dans le Coran, ils l’on justifié en détournant le sujet sur des versets misogynes du Talmud et de la Bible...

On a parlé d’Aïcha, épouse de Mohammed, mariée à 6 ans et déflorée à 9 ans... Ils l’on justifié en détournant le sujet sur « les prêtres pédophiles ».

J’aurais également pu dire : 

« J’ai volé une pomme, oui, mais toi tu as volé une poire, et en plus, elle était plus grosse que la pomme !  »

La double faute consistant à justifier un comportement en avançant que d’autres font la même chose — voire pire — pourrait se traduire par : « Ce n’est pas de ma faute, il fait 10 fois pire ! ». Et ça, c’est ce que l’on nomme le sophisme de la double-faute... 

Ce n'est parce que mon voisin a volé une pomme que je deviens excusable. C'est un vice de raisonnement que d'accuser les autres pour se justifier.

Voici quelques exemples de sophismes de double faute :