Fausses citations du Talmud, pour détourner le regard du Coran.

Dans nos débats avec les musulmans, il n’est pas rare, que certains d’entre eux, nous ont apporté des versets du talmud. En passant à la Bibliothèque, notre amis Marc Vignet a voulu vérifier si ces passages existaient vraiment, et a été étonné de constater que les références tel que Sanedrin 55a (Sur l’autorisation d’avoir des rapports sexuel avec des fillettes) n’existent pas au endroit indiqué, et que ces versets tant que les références étaient totalement farfelues et inventés. 


D'où viennent donc ces fausses citations ? Nous posons cette question aux musulmans ? Probablement d’extrait d’un faux Talmud : le « Talmud démasqué »



Wikipédia : « Le Talmud démasqué contient de fausses citations du Talmud destinées à faire croire que les juifs ne considéreraient pas les non-juifs comme des êtres humains et qu'il recèlerait des passages blasphématoires envers Jésus-Christ et outrageants envers les chrétiens. Il s'agit d'un ouvrage comparable aux Protocoles des sages de Sion, qu'il précède de quelques années. Emblématique de l'antisémitisme sur Internet, ce texte est régulièrement traduit, réédité, encore de nos jours et mis en ligne par les mouvances antisémites, négationnistes, communautaires musulmanes9, conspirationniste antisémite, d’extrême droite néo-nazis, catholiques fondamentalistes.


Le résultat en est une parodie sauvage du judaïsme14, une compilation de citations faussement traduites ou plagiées d'œuvres antérieures, par un auteur totalement incompétent15. Quant à l'historien Thierry Murcia, il écrit : « L’opuscule en latin de Justin Bonaventure Pranaïtis est […] très incomplet et — comme son titre l’indique — l’ouvrage est essentiellement polémique et ne présente pas un très grand intérêt scientifique (sauf pour les historiens de l’antisémitisme) »


Dès 1909, le théologien protestant et orientaliste Hermann L. Strack, professeur d’exégèse de l’Ancien Testament et de langues sémitiques à l’université de Berlin, après analyse du livre de Pranaïtis, avait démontré que celui-ci ne connaissait pas véritablement l’hébreu et que ses traductions étaient aussi fantaisistes qu’inspirées par la volonté de construire une image répulsive des juifs. »