Ephéméride terroriste du 11 novembre

11 novembre 1942, l'assemblée nationale turque approuve à l'unanimité le Varlık Vergisi, "impôt capital" qui entre en vigueur le lendemain. L'impôt est décidé en tant que mesure d'urgence par le gouvernement de Şükrü Saracoğlu, alors que le pays resté neutre durant la Seconde Guerre mondiale. Cette taxation repose sur une base discriminatoire ; le montant prélevé sur les non-musulmans s'avérant bien supérieur à celui prélevé sur les musulmans: ainsi un grec, arménien ou juif se retrouve à payer 30 à 45 fois plus qu'un musulman! Certains contribuables dans l'impossibilité de payer la taxe seront envoyés aux travaux forcés. Cette mesure marque le début de l'annéantissement de la communauté juive du pays, les grecque et arménienne ayant déjà été quasi-annihilée en 1923 et 1915 respectivement.

11 novembre 2004, en Irak, un attentat à la voiture piégée à Bagdad fait 17 morts et 20 blessés.

11 novembre 2014, le Majilis Choura Chabab al-Islam décapite trois jeunes activistes lybiens pour avoir relayé des informations sur les réseaux sociaux. Deux jours plus tard, il diffuse la vidéo de la décapitation d'un jeune soldat de l'armée libyenne.

11 novembre 2019, 3 explosions frappent la ville de Qamichli, au Rojava syrien, faisant 6 morts et 22 blessés. Ces attentats interviennent quelques heures après la revendication par le groupe Etat islamique (EI) du massacre d'un prêtre de la ville et de son père alors qu'ils se dirigeaient vers la ville de Deir Ezzor (est).

11 novembre 2019, 3 comédiens sont 

blessés dans une attaque au couteau dans un théâtre à Riyad en Arabie Saoudite. Le développement de l'industrie du divertissement mais aussi du tourisme fait partie du plan "Vision 2030" du prince héritier, qui vise à diversifier l'économie du royaume ultradépendant du pétrole. Mais ces réformes ont entraîné la crispation des plus conservateurs dans le royaume.