Ephéméride terroriste du 30 décembre
30 décembre 1066, une foule musulmane prend d'assaut le palais royal de Grenade, crucifie le vizir juif, Joseph ibn Nagrela, et massacre la plus grande partie de la population juive de la ville. 1500 familles juives, représentant environ 4000 personnes, disparaissent en un jour.
30 décembre 2000, série d'attentats du Jemaah Islamiyah dans le Grand Manille aux Philippines lors de la fête nationale philippine en mémoire du héros national José Rizal. Les explosions, qui se succédèrent de manière rapprochée dans un délai de deux heures, firent 22 morts et une centaine de blessés.
30 décembre 2002, au Yémen, trois médecins américains bénévoles sont tués à Jibla par Abed Abdul Razak Kamel, partisan d'Al-Islah, sur commande d'Al-Qaïda. Il dit avoir voulu se "rapprocher de Dieu".
30 décembre 2006, un attentat à la voiture piégée tue au moins 30 personnes sur un marché à Koufa, ville chiite au sud de Bagdad. Trois attentats à la voiture piégée font au moins 25 morts et 65 blessés dans le quartier mixte de Hourriya à Bagdad.
30 décembre 2009, en Afghanistan, attentat-suicide d'Al-Qaïda contre une base de la CIA à Khost (10 morts assaillants compris).
30 décembre 2013, seconde attaque-suicide en deux jours à Volgograd en Russie, ciblant un véhicule du réseau de trolleybus au moment de son passage près des supermarchés, faisant 14 morts et 41 blessés. Le « kamikaze », Pavel Petchenkine, 32 ans, originaire de Voljsk, a épousé la cause des islamistes combattants du Daghestan début 2012 et s'est converti à l'islam en prenant le nom d’Ansar Ar-roussi.
30 décembre 2015, à Kameshli en Syrie, trois bombes, dont une actionnée par un kamikaze, explosent dans trois restaurants, faisant seize morts (dont treize chrétiens) et 45 blessés. L'attaque est revendiquée par l'État Islamique.
30 décembre 2015, un mort et onze blessées en Russie dans une fusillade revendiqué par l'État Islamique dans un centre touristique du Daghestan.
30 décembre 2017, au Nigeria à Maiwa, seize djihadistes à motos attaquent un groupe de 53 bûcherons suspectés d'espionnage pour le compte de l'armée ; 25 villageois sont massacrés.