Médine, première ville mécréante à avoir été islamisée

Les musulmans modérés défendent les versets violents du Coran en prétendant que ceux-ci n’étaient valables qu’en temps de guerre et uniquement pour la défense. 

Nombreux sont ceux qui croient que ces versets se réfèrent à une simple revanche légitime sur ceux qui les avaient chassés de chez eux (La Mecque), ce qui est vrai pour certains versets, mais faux concernant d’autres versets qui font référence à des territoires étrangers, hors de La Mecque puisqu'en dehors de cette ville, les musulmans n’étaient pas chez eux. Pour exemple, ce qui risque de surprendre, la ville de Médine. Rappelons qu’avant l’arrivée de Mohammed et de ses adeptes, la ville de Médine s’appelait Yathrib et n’avait jusqu’alors jamais connu l’islam. Ses habitants étaient principalement des tribus juives les Banu Qainuka’a, Banu Qurayza, Banu Nadhir et deux tribus arabes d’origine yéménite (les Banu Aus ou Aws et les Banu Khazraj). C’est par ces Médinois, tous non musulmans (puisque avant l’arrivée de Mohammed, l’islam n’existait pas) que Mohammed fut accueilli, protégé, nourri et logé en réfugié politique avec ses adeptes. Or, 3 ans plus tard, voilà que Mohammed reçoit de nouveaux versets du Coran qui demandent d’épurer ethniquement la ville de ceux qui ne s’étaient pas encore convertis à l’islam :

Coran 9.119. « Ô vous qui croyez ! Craignez Dieu et soyez avec les véridiques. 

120. Il n'appartient pas aux habitants de Médine, ni aux Bédouins qui sont autour d'eux, de traîner loin derrière le Messager de Dieu, ni de préférer leur propre vie à la sienne ! [...]

123. Ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu'ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez que Dieu est avec les pieux. »

Comme on le voit ici, le dernier verset (Coran 9.123) s'adresse aux croyants de Médine dans un contexte de paix, et soudain, il est demandé de combattre "ceux des mécréants près de vous" (qui ne s’étaient pas convertis à l’islam) de Médine et les Bédouins des alentours. Comment alors les habitants d'une ville non musulmane, laïque, qui reçurent Mohammed et ses compagnons en tant que réfugiés politiques, les ont hébergés, nourris et défendus, n'ont-ils subitement plus le droit de préférer leurs propres vies à celle de Mohammed ? Comment est-il demandé de les combattre sur leur propre sol ? 

Ce passage montre une guerre déclarée aux habitants de Médine qui ne s’étaient pas convertis. Un nettoyage ethnique soumis par un jihad offensif, à l’instar du jihad défensif, s’ensuivit. On voit que les habitants de Médine n'avaient que deux choix : soit ils se convertissaient et on les laissait en paix, soit il refusaient de se convertir et il était demandé aux bons musulmans de les combattre :

Coran 33.60 : « Certes, si les hypocrites, ceux qui ont la maladie au cœur, et les alarmistes [semeurs de troubles] à Médine ne cessent pas, nous t'inciterons contre eux, et alors, ils n'y resteront que peu de temps en ton voisinage. Ce sont des maudits. Où qu'on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement »

Ainsi Médine, une ville laïque, devint musulmane et fut la première terre autrefois non musulmane, à être islamisée, colonisée, épurée ethniquement et convertie de force par un jihad offensif violent et sanglant. 

Par la suite, les conquêtes s’étendirent dans toutes les directions, à Poitiers et jusqu’en Inde, et ailleurs dans le monde... Alors, posons cette simple question à nos amis musulmans : si vraiment le jihad n’était que défensif, de quoi se défendaient-ils à Médine et au-delà, si loin de la Mecque !?