Ephéméride terroriste du 10 octobre

10 octobre 2008, un attentat-suicide au cours d'une réunion de miliciens tribaux hostiles aux Talibans à Orakzai dans le Nord-Ouest du Pakistan fait 110 morts.

 10 octobre 2009, attaque à la grenade du quartier-général de l'armée pakistanaise à Rawalpindi, attribuée par le gouvernement au Tehrik-e-Taliban Pakistan. Une prise d'otage a eu lieu jusqu'au matin du 11 octobre ou l'assaut des forces spéciales met fin à celle-ci.

 10 octobre 2011, suite à une manifestation pacifique la veille (protestant contre l'incendie d'une église copte) violemment réprimée par l'armée, la télévision d'État égyptienne signale que « des chrétiens (coptes) ont attaqué l'armée », que « trois soldats ont péri » (affirmation qu'elle admet être fausse deux jours plus tard), et lance aux Égyptiens un appel à “défendre leur pays” contre les troubles inter-religieux. Au moins 24 Coptes meurent, dont certains écrasés par des véhicules militaires.

 10 octobre 2015, attentat en Turquie à la gare d'Ankara, revendiqué par l'État Islamique et faisant au moins 102 morts et près de 500 blessés).

 10 octobre 2015, au Tchad, cinq explosions à Baga Sola, ville située près du Lac Tchad, font 41 morts et 48 blessés. L'attaque a été commise par cinq kamikazes de Boko Haram, deux femmes et trois adolescents.

 10 octobre 2016, à Tombouctou au Mali, un kamikaze est tué, soit par les tirs de Casques bleus suédois, ou bien à cause de l'explosion limitée d'une ceinture explosive défaillante. Des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes, dont l'application accumule les retards.

 10 octobre 2019, un couple lié à Jemaah Ansharut Daulah (allié de l'État Islamique en Indonésie) tente d'assassiner le ministre de l'intérieur Wiranto en le poignardant, le blessant grièvement lui et plus légèrement 3 autres personnes, avant d'être arrêtés par la police.