Ephéméride terroriste du 16 décembre

16 décembre 2006, le gouvernement égyptien décide de ne plus reconnaître la religion bahà'i, branche de l'Islam jugée hérétique par le sunnisme comme le chiisme. Ses membres ne peuvent plus obtenir de carte d'identité (cette dernière mentionnant la religion) et sont donc exclus de la vie du pays. Cette situation perdurera près de trois ans.


16 décembre 2012, une série d'attentats fait au moins 48 morts et 110 blessés dans plusieurs localités d'Irak. Parmi les cibles visées, une voiture piégée fait 7 morts dans le village de Khaznah près de Mossoul, habité par la minorité religieuse des Shabaks. À Touz Khormatou, un double attentat contre une mosquée chiite fait cinq morts.


16 décembre 2014, massacre de l'école militaire de Peshawar au Pakistan faisant plus de 141 morts (dont 132 enfants, et 124 blessés), revendiqué par le Jamaat-ul-Ahrar, un groupe dissident du Tehrik-e-Taliban Pakistan.


16 décembre 2014, à Sanaa au Yémen, deux terroristes à la voiture piégée percutent leur véhicules dans un poste de contrôle de rebelles chiites, tuant 26 personnes (dont 16 étudiants).


16 décembre 2015, au Nigeria à Mafa, quatre petites filles kamikazes et un garde civil sont tués dans un attentat, non revendiquée mais au modus operandi correspondant à celui du groupe islamiste Boko Haram, très actif dans la région.


16 décembre 2015, le groupe terroriste syrien "Brigade des martyrs de Yarmouk" publie une vidéo montrant l'exécution de trois « espions » accusés d'avoir collaboré avec le kamikaze du Front al-Nosra qui avait tué Abou Ali al-Baridi. Ces derniers sont vêtus de ceintures explosives qui sont actionnées.


16 décembre 2016, à Damas, dans un poste de police du quartier de Midane, deux petites filles de 7 et 9 ans sont utilisées pour un attentat-suicide qui fait au moins trois blessés. C'est la première fois en Syrie que des enfants sont utilisés pour un attentat-suicide. L'attaque n'est pas revendiquée, elle a été planifiée par un homme nommé Abou Nimr al-Suri, membre du Front Fatah al-Cham, qui était également le père des deux petites filles. Celui-ci avait ensuite publié une vidéo dans laquelle il se filmait en train de donner ses dernières recommandations à ses deux filles. L'homme aurait ensuite été exécuté par le Front Fatah al-Cham.