Ephéméride terroriste du 2 décembre

2-4 décembre 1947, des violences au Yémen contre la communauté juive d'Aden font 110 morts et 163 blessés. Réprimés depuis le début du siècle, 16.000 avaient déjà quitté le pays ; les 55.000 restants disparaîtront pour l'essentiel dans les deux décennies suivantes.


2 décembre 1947, éclatement à Alep en Syrie des émeutes anti-juives qui feront 75 morts et détruiront dix synagogues, cinq écoles, un orphelinat, un club de jeunes, de nombreux magasins et 150 maisons. Les 38 000 juifs du pays quitteront le pays dans la décennie suivante pour l'essentiel.


2 décembre 2011, à Zakho dans le Kurdistan irakien, le prêche du vendredi de l'imam radical Ismail Osman Sindai déclenche un pogrom: les débits de boisson sont attaqués, puis les quartiers syriaque et yézidi de la ville sont incendiés. Les troubles s'étendant sur trois jours, le gouvernement régional finir par envoyer des forces disperser les attaquants le 5 décembre.


2 décembre 2015, quatorze personnes sont tuées et 17 blessées, dont certaines dans un état grave, après un attentat commis à San Bernardino (Californie) par un couple d'Américains qui avait fait allégeance à l’État Islamique.


2 décembre 2016, à Syrte en Libye, plusieurs femmes commettent des attentats-suicides qui tuent quatre soldats libyens et deux autres femmes. Les victimes leur avaient accordé un passage sûr pour quitter les bâtiments sous le contrôle de militants de l'État Islamique.


2 décembre 2016, un mois après la manifestation anti-Ahok des musulmans indonésiens, reprochant au gouverneur de Jakarta d'être chrétien, ce dernier se défend en disant que ses opposants interpètent mal le verset 5:51 qui, selon eux, leur défend d'être gouvernés par un non-musulman. S'en suit une seconde manifestation, encore plus vaste, de plusieurs centaines de miliers de participants.


2 décembre 2017, au Nigeria à Biu, deux femmes kamikazes se font exploser dans un marché, l'attaque faisant treize morts et 58 blessés selon la police de l'État, tandis que des milices annoncent un bilan de 18 morts et 36 blessés. Le groupe terroriste Boko Haram, qui frappe majoritairement dans l'État du Borno, n'a pas l'habitude de revendiquer ses attaques, mais il utilise fréquemment des femmes et des enfants endoctrinés pour commettre des attentats-suicides.