Ephéméride terroriste du 4 septembre

4 septembre 1986, attentat à Paris sur les Quais RER de la gare de Lyon, par le groupe de Fouad Ali Saleh.

 4 septembre 1990, Salem el-Beher, auteur turc apostat, est assassiné devant chez lui à Istanbul par un membre du İslami Hareket Örgütü ("groupe d'action islamique").

 4 septembre 1995, le caricaturiste Brahim Guerroui, collaborateur de El Moudjahid, est assassiné à Alger par les islamistes.

 4 septembre 1995, attentat du GIA à Paris, place Charles-Vallin (bombe désamorcée).

 4 septembre 1999, une voiture piégée tchétchène explose près d'un immeuble de cinq étages logeant des militaires russes et leurs familles dans la ville de Bouïnaksk (République du Daguestan). Soixante-quatre personnes sont tuées et 133 blessées.

 4 septembre 2013, au Nigeria, massacre de Gajiram : des djihadistes venus en camions ou à pied pénètrent dans le marché de la ville de Gajiran, située à 85 kilomètres de Maiduguri, dans l'état de Borno. Après s'être mêlés aux commerçants, les islamistes ouvrent le feu ; au moins 15 habitants sont tués.

 4 septembre 2015, à Soueïda dans le sud de la Syrie, un double attentat à la voiture piégée fait 26 morts et environ 50 blessés selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), dont un dignitaire druze, Cheikh al-Balous, chef du groupe 'Les cheikhs de la dignité', qui a combattu le Front al-Nosra ainsi que l'Etat islamique (EI). Une deuxième voiture piégée a explosé près de l'hôpital où les blessés avaient été transportés, dans le quartier de Dahr al-Jabal. Soueida est le fief de la minorité druze qui représente environ 3% de la population syrienne.

 4 septembre 2015, la destruction par l'EI des tombeaux d'Elahbel, Khitôt et Jamblique, érigés au début du IIe siècle à Palmyre, est confirmée.
 
4 septembre 2016, tentative d'attentat terroriste ayant pour cible les abords de la cathédrale Notre-Dame de Paris commandité par l'État islamique, à l'aide d'une voiture piégée par un commando de trois femmes, envisageant aussi d'attaquer la gare de Lyon à Paris et celle de Boussy Saint-Antoine par des projets « d'attentat attaque-suicide », ainsi que des policiers. Grâce à des interceptions téléphoniques et des géolocalisations, les enquêteurs trouvent Inès Madani le 8 septembre à Boussy-Saint-Antoine en compagnie d'Amel Sakaou (39 ans) et de Sarah Hervouët (23 ans), au cours d'une opération anti-terroriste où cette dernière blesse un agent à l'aide d'un couteau de cuisine et est blessée par balle en retour. Inès Madani tente aussi de poignarder un policier, mais elle est neutralisée par un tir à la jambe. Le même jour à la prison d'Osny, un surveillant est agressé à l'arme blanche par une attaque djihadiste concertée.